Pour que les personnes se sentent épanouies et motivées dans leur travail, il leur est nécessaire d’en avoir trouver le sens.
Le travail est un facteur de développement du bien-être et d’épanouissement personnel et professionnel. Selon l’étude « Travail et bien-être psychologique » (DARES, 2016), environ 1/3 des actifs estiment que le travail favorise le développement de leur bien-être, notamment grâce à l’autonomie, le soutien et la reconnaissance.
Tout d’abord, notre principale source de rémunération provient souvent de notre travail et nous permet donc de couvrir nos besoins fondamentaux (manger, avoir un toit, s’occuper de sa santé, de sa famille).
A travers notre travail, nous exerçons notre intelligence, notre créativité. Nous apprenons et nous nous développons. Nous tissons aussi des liens sociaux, nous mettant en relation avec d’autres personnes. De plus, notre activité professionnelle nous permet aussi de développer notre utilité perçue, de donner du sens à nos actions.
Mais le travail est aussi destructeur de bien-être. Selon cette même étude, 1 actif sur 10 déclare être en situation très dangereuse pour son bien-être, menaces à la fois d’ordre physique, organisationnelle et psychologique.
Le burn-out, situation de mal-être reconnue depuis longtemps dans le monde du travail, s’accompagne dernièrement de deux nouvelles pathologies : le brown out (en français « baisse de courant ») et le bore out (l’ennui). Ces deux dernières font écho à des problématiques impactant les salariés qui ne voient pas la finalité de leur travail et ont l’impression d’être inutiles dans leur vie d’actifs, avec des compétences sous exploitées. D’où la nécessité pour les entreprises d’agir en faveur du bien-être de leurs collaborateurs.